Bien, camarades, il va falloir que je prenne le temps de vous chanter l'histoire qui est la mienne.....
C'est un beau soir d'août 1087 (comptez 900 d'écart avec la réalité) que ma chère maman, sentit l'urgence d'envoyer mon aîné chercher assistance auprès de la sage-femme du village.
Celle ci, emportée par la peste, la veille même fut remplacée par un berger qui semblait posséder à cette époque quelques prédisposition au vu de son expérience auprès de quelques brebis ayant mis bas durant l'hiver...
Bref, ma mère n'eu jamais l'occasion d'entendre mon premier cris d'homme et m'abandonna à mon triste sort en rendant son dernier souffle en couche...
Enfant, je n'ai que très peu fréquenté les écoles. Pauvre et orphelin de mon état, j'ai vite appris à me faire à l'idée que mes mains serraient dans ma vie mes seules compagnes et que par la force de mes convictions j'avancerai dans l'adversité vers mon épanouissement se résumant à ma simple survie.
Adolescant. J'ai bien eu quelques aventures avec une none égarée ou de pauvres filles de mon bourg...
Mais j'eu une véritable révélation lorsque mon seigneur visita nos lopins un soir de St Jean.
L'impression de noblesse se dégageant de son étalon n'était rien face à l'homme qui le montait... Subjugué par l'éclat de ses armes et sa tunique immaculé j'entreprit d'apprendre le métier des armes afin de tenter de briller suffisement en joute dans l'idée d'attirer ses faveurs..
Depuis lors, ma vie se résume à fracasser les membres de mes adversaires et faire ployer quiconque se dresse devant moi....
J'avoue parfois avoir dépasser l'envie de briller pour briller ou térasser pour térasser.
Et la rumeur a grandit. Elle est devenue croyance populaire des niais de mon duché, pour atteindre les oreilles des princes et faire frémir anglois, saxons, goths, teutons, hybériques et romains...
La Hire, tel semble t'il que l'on me nomme.
Voila pourquoi je me présente ici en ce nom. Car un lointain cousin germain m'a indiqué ce lieu comme le havre de mon épanouissement futur...
La confiance en mes proches est l'une de mes vertus. Puisse t il avoir eu raison de m'adresser ces lieux.
Soyez courtois, aimables et accueillants et je deviendrai votre obligé.
En attendant, j'ai cru comprendre que cette pièce conviendrait fort bien à la boisson que j'entends faire couler à flot.
A boire !!!!